Déjà deux mois sur la route !
Salut à toi👋
Si tu es là, c’est que tu te reconnais dans le manifeste du Relais Jeunes. Toi aussi tu as envie de te mobiliser face à la triple crise environnementale, sociale et démocratique que nous vivons. Ici, on te donne des pistes d’actions, d’initiatives ainsi que des témoignages de militant·e·s qu’on a pu rencontrer lors du Relais Jeunes.
Toi aussi,
agis selon tes envies et tes disponibilités !
Pour rejoindre le Relais Jeunes, sur 1, 2 ou 3 étapes
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Au sommaire de ce J + 57 :
- Retour sur notre événement à Fos
- Le 26 avril, je me mobilise contre les projets injustes et polluants
- Zoom sur une campagne : #2022Questiondesurvie
- Une initiative qui vaut le détour : Coco Velten
📍Retour sur notre événement à Fos
De passage dans une des régions les plus polluées de France, le Relais Jeunes alerte sur cette problématique, au carrefour des enjeux climatiques, sociaux, environnementaux et démocratiques.
Notre événement a commencé mercredi 13 au soir au bar associatif Le Rallumeur d’Étoiles à Martigues. Une table ronde intitulée « L’engagement citoyen. Pourquoi devons-nous maintenir la pression ? » a permis d’introduire la marche du lendemain.
Après une présentation de Yonnel Vignal d’Alterniba, association partenaire de l’événement, la parole a été donnée à trois militantes engagées : Stacy Algrain, jeune activiste ayant grandi à Berre-L’Etang et qui a contracté une maladie chronique due aux pollutions de la région, Séverine Mignot, co-fondatrice de l’association Protégeons nos espaces naturels Martigues, et Enora Chopard, coordinatrice de l’association Terres de Luttes et élue rouennaise. Les prises de parole de ces trois intervenantes ainsi que les échanges avec le public ont dégagé une véritable effervescence autour de ces enjeux pour les militant·e·s et passant·e·s curieux·se·s présent·e·s dans le bar.
Quelle conclusion le Relais Jeunes a-t-il tiré de cette table ronde ?
Les entreprises n’évoluent pas, les politiques n’écoutent pas, la justice ne condamne pas… que nous reste-t-il pour nous faire entendre ? L’engagement citoyen, point de départ de toutes les autres formes d’action, est le dernier rempart du combat pour le respect du vivant, du climat, de la justice sociale et de la santé des populations.
Photo : Stacy Algrain, Séverine Mignot, Enora Chopard et Gaëtan Renaud à la table ronde organisée à Fos
💥Je passe à l’action : après la table-ronde, place à la marche 💥
Le lendemain, les marcheuses et marcheurs sont retrouvé·e·s à 9h30 devant le hangar de Nickel Chrome où une partie d’entre eux ont passé la nuit. Une cinquantaine de personnes ont ensuite défilé entre Martigues, Port-de-Bouc et Fos-sur-Mer les yeux écarquillés par les paysages meurtris par les industries de pétrochimie, métallurgie et déchèterie.
L’après-midi était dédiée à une table ronde à la Maison de la Mer et du Sport à Fos-sur-Mer. Les échanges ont d’abord porté sur l’emploi face à la transition avec Sébastien, militant écologiste et employé de Total, Akrem M’Hamdi, représentant le Comité de surveillance de l’activité industrielle du golfe de Fos et son impact environnemental, une initiative de la CGT d’Arcelor Mittal. Dans un second temps, l’attention s’est concentrée sur le modèle de l’Institut écocitoyen avec Philippe Chamaret, son directeur, qui a présenté le travail de l’institut pour fournir des études indépendantes scientifiquement. Simon de Carvalho, président de l’Association des sinistrés de Lubrizol, et Laura Slimani, élue écologiste de la ville de Rouen, ont pu discuter de leur volonté de reproduire ce modèle d’institut à Rouen, ville très impactée par les pollutions industrielles également.
La journée s’est terminée par une action symbolique : un point d’interrogation géant dessiné par les marcheurs sur la plage du Cavaou. Accompagnés par des cracheurs de feu, l’objectif était de prendre quelques images fortes afin de faire passer un message : « On veut savoir ! ».
✊ Le 26 avril, je me mobilise contre les projets injustes et polluants
Les résultats du 1er tour n’ont pas permis de replacer la justice sociale et l’écologie au cœur du débat public.
Face à une campagne qui éclipse ces sujets et le risque d’un quinquennat d’inaction climatique et sociale, l’association Terres de luttes invite tou·te·s les citoyen·ne·s à se mobiliser auprès des collectifs qui luttent contre les projets injustes et polluants mardi 26 avril.
Quel que soit le résultat du 2nd tour, nous avons tou·te·s un rôle à jouer pour stopper les projets toxiques à côté de chez nous. De nombreux projets ont déjà été abandonnés – ou tout du moins ralentis – grâce à ces mobilisations citoyennes mais de nombreuses autres luttes ont besoin de soutien !
C’est à nous de reprendre le pouvoir en mettant en place par nous-même la société écologique et juste dont nous voulons.
Plus d’infos sur les luttes et actions prévues le 26 avril ici.
Le Relais Jeunes sera à Lescout, une commune de 700 habitant·e·ss située dans le Tarn. Nous rencontrerons des militant·e·ss du collectif “Stop à la ferme-usine des 200 000 poules”. De 11h à 14h, nous participerons à une action aux côtés de militant·e·s locaux !
Pour rejoindre le Relais sur l’étape Montpellier-Toulouse, c’est ici !
🔎 ZOOM SUR UNE CAMPAGNE : #2022Questiondesurvie
Afin d’interpeller les candidat·e·s à l’élection présidentielle sur les sujets majeurs des jeunes, le RESES lance une campagne de mobilisation massive dans les campus ainsi qu’une campagne digitale !
Il est grand temps de montrer que les jeunes attendent que l’écologie et la solidarité soient placées au centre des programmes et des campagnes électorales (présidentielles et législatives).
Tu es un·e jeune qui a envie d’agir ? N’hésite pas à nous envoyer un mail (co.secretariat.reses@gmail.com) pour qu’on puisse te mettre en lien avec des assos de ton établissement. Si tu n’es pas étudiant·e, tu peux également soutenir cette campagne en partageant sur tes réseaux sociaux ou en en parlant à tes proches !
🌼 Une initiative qui vaut le détour !
Lors de notre passage à Marseille, nous avons visité Coco Velten, un tiers-lieu qui héberge 80 personnes en situation de précarité et propose des bureaux pour une quarantaine d’associations et structures sociales. Au-delà de mettre à disposition ces espaces, les équipes de Coco Velten (Yes We Camp, Groupe SOS et Plateau urbain) propose un véritable accompagnement pour les habitant·e·s : contrats professionnels pour tenir le restaurant, soutien administratif pour les personnes en demande de papiers ainsi que de nombreuses activités – cours de langue, de sports ateliers cuisine…
Implanté dans un quartier prioritaire la ville, Coco Velten est devenu un espace de solidarité et de liens pour ses habitant·e·s.
Pas besoin d’être du quartier pour venir ! Tu peux découvrir la cantine, la terrasse et la très riche programmation artistique !
Encore un exemple très inspirant de lieu qui lutte contre l’exclusion sociale et créée du lien dans des espaces délaissés.
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A très vite, peut être sur une de nos étapes, ou à notre retour à Paris
Toute l’équipe du Relais Jeunes qui s’agrandit de jour en jour !
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