9h, les trois équipes se retrouvent, reposées, devant les Halles d’Andrésy. Vianney, toujours débordant d’énergie, fait la répartition des rôles de la journée : cartographe serrefille, Timekeeper, respo vaisselle… Puis la team se divise entre les sportifs (pour 35 km de vélo) et travailleurs (qui continuent de coordonner les forces vives locales pour les prochaines étapes de notre passage). (Vianney est actuellement en train d’animer un cours de Zumba en plein air, profitant du seul rayon de soleil de la journée.) Côté cycliste, il faut avouer que le trajet ne fut pas de tout repos, le vent de face et la pluie freine notre rythme, mais l’équipe garde le smile et les blagues fusent. À 14h les travailleurs et les cyclistes se rejoignent pour manger le repas offert par Louis Capa, qui nous a loué le camping-car. Le repas se déroule sous un barnum déchiré de tous les côtés, en compagnie d’un tracteur, mais nous sommes à l’abri de la pluie ! À 15h nous reprenons la route pour arriver à 17h à la Ferme du Mouton Noir, ou Claire (urbaniste) et Sébastien (pompiers) nous accueillent et nous témoignent de leur expérience de foyer autosuffisant en nourriture. Ils nous font visiter leur belle ferme. Leurs journées se résument à : 8h de travail pour gagner de l’argent, 8h de travail pour la ferme puis huit heures de sommeil. Il nous proposent de cuisiner une omelette aux blettes et une soupe aux courges, ce que nous acceptons avec plaisir !!! C’est sans se douter que quelques minutes après ingurgitation, les trois quarts de l’équipe sera subitement prise d’une épidémie de haut les cœurs et ira rendre à la terre les aliments à peine broyés par leur estomac. Intoxication à la courge ? Oui ça existe… 10h plus tard nous en rigolons, mais nous n’oublierons pas cette anecdote… éprouvante !