Ça y est ! C’est finalement le grand jour ! ! Après des mois de travail acharné, des mois à se projeter, à esquisser les contours d’un rêve collectif, nous y sommes. À force de parler du Relais Jeunes, j’en avais presque oublié qu’il faudrait la @faire un jour cette marche ! Arrivée à 8h du matin à l’Académie du Climat où l’équipe se réunit pour les derniers préparatifs avant le départ.En vitesse, nous chargeons le VDB (notre petit van), nous montons la banderole sur la façade de l’ancienne mairie du quatrième, nous montons l’estrade sur la place Baudoyer qui commence à se remplir… Sur les coups de 10h30, nous sommes déjà une centaine de fourmiliers autour de l’échauffement organisé par Impulsion 75, du brunch de IDL, de l’atelier sérigraphie… Et puis les discours commencent : Louise et moi d’abord, la voix un peu tremblante par l’émotion de voir tant de gens réunis, puis Paloma Moritz, Mathieu Sanchez, Flore Vasseur (qui m’a fait couler une larme…) et Camille Étienne. Puis sur les coups de midi, le cortège s’est mis en marche vers la Concorde, après un dernier au revoir à nos familles et amis venus nous accompagner sur le lancement. C’est avec une grande fierté que je vois les vélos entamer la première étape. Mais pas le temps de se laisser submerger par les émotions, il faut retourner en vitesse à l’Académie du Climat, puis filer à Andertville pour récupérer le Van Des Tuches. Une chanson passe dans le VDB et je me rappelle les innombrables joggings à imaginer ce projet. Je ne peux tout à fait contenir un sanglot de joie, quelle aventure. C’est en sortant du périph que je sens la tension des derniers jours retombée. Nous arrivons à Andrésy à 20h, les cyclistes sont arrivés il y a quelques heures, et nous sommes accueillis par la branche Colibris du coin et le collectif Triel Environnement qui nous ont préparé un beau festin et un moment d’échange sur l’engagement. De beaux témoignages et paroles qui nous réchauffent le coeur et qui nous confortent dans le défi que nous nous sommes lancés : Oui, ce que nous faisons a un sens, et des milliers de gens se mobilisent déjà pour un monde qui ait du sens. Première nuit dans le van, bercés par le bruit de la pluie sur le toit. Ce premier mois s’annonce costaud.
Carnet de BORD #1 – 20 février
